Le contrat d'assurance dommage ouvrage
doit répondre à un formalisme strict, spécifique au secteur des assurances.
L'article A2431 du Code des
assurances, annexe II, énumère de façon précise les conditions de forme et de fond auxquelles doit répondre le contrat d'assurance dommage ouvrage et ses clauses types.
1. La déclaration du risque à son
assureur :
Toutes les informations demandées vont
concerner :
- l'assuré,
- la construction et son coût,
- les dates de début et de fin des
travaux,
- le contrôleur technique,
- les garanties demandées et leur
étendue,
- la nomination de tous les
intervenants dans l'opération de construction,
- les caractéristiques de la
construction.
Au moment de l'ouverture du chantier,
date butoir et obligatoire à laquelle le maître d'ouvrage doit répondre pour couvrir
ses travaux par l'assurance dommage ouvrage, le maître d'ouvrage doit apporter à
l'assurance la preuve de l'existence des contrats d'assurance de responsabilité
professionnelle souscrits par les constructeurs.
2. Le contrat stricto sensu d'assurance
dommage ouvrage :
Le contrat doit obligatoirement
comporter les clauses types de l'article susvisé. Celles-ci ont vocation à apporter des précisions
quant à :
- la durée et le maintien de la
garantie
- les obligations réciproques de
l'assuré et de l'assureur et les exclusions.
3. Le prix :
Il convient de préciser que les tarifs
des assureurs sont libres. Ceux-ci peuvent varier et sont calculés en fonction du coût et
du projet de construction par chaque assureur, ils dépendent également de la
qualification des constructions, de la présence d'un contrôle technique voire d'études de sol
effectuées au préalable. La cotisation est calculée selon un taux sur le coût total de construction
définitif.
Toutefois, malgré cette variation de prix, l'assureur est tenu de mentionner dans
le contrat le montant de ce dernier.
Bonjour,
RépondreSupprimerEst ce possible de supprimer le lien de cet article svp ?